ultime etape

Vous avez demandé le Québec, ne quittez pas…

Quitter la Bolivie n'aura pas été de tout repos, après une détente bien méritée, balade à cheval, visite du site archéologique el fuerte et du musée...Les événement changent nos plans les derniers jours. Il n'y aura pas de balades vélo pour aller voir les chutes car bien trop inquiets de ne pas pouvoir nous rendre à l'aéroport à cause de grévistes bloquant la route, nous enfourchons une ultime fois nos montures. Et le paysage est à la hauteur contre toutes attentes. Le destin bien fait nous offrira les derniers cadeaux boliviens et nous fera visiter Santa cruz. La patience ainsi que la fatigue sera mise à l'épreuve à Miami avant d'arriver chez nous. Montréal nous émerveilleras mais pas autant que l'arrivée dans notre tant aimée ville en vélo après quelques arrêts et quelques journées de vélo.  Un "que c'est beau Québec" et un " qu'est-ce qu 'on est bien icitte" guidera nos coups de pédales jusqu'au dernier mètres… Heureux vraiment bien entourés, nous arrivons avec Michèle, Aprico, Luc, Alex, et cie à destination où la famille de Marc faisait du surplace en nous attendant…Les émotions passées nous finissons direct chez Luc après quelques beaux détours de vélo pour finir avec une belle gagne d’amis toujours présents et ravis de nous accueillir…Merci. Les jours suivants se déroulerons calmement profitant du plaisir de ne rien faire mais nous intègrerons une balade de 3 jours pour profiter du bel automne…Le retour à la réalité finira bien par nous frapper. Tranquillement, pas vite, nous tentons de nous réinsérer à cette autre réalité dont nous nous étions pendant ce voyage éloigné. Nous tenons en ce ultime post à remercier tous les gens rencontrés pendant cette aventure. Merci d’avoir mis du piment dans nos chemins.
Noemie est retourné en coup de vent en France. Marc reprend le boulot. Un nouvel appart en vue...le retour à la vie classique mais non sans penser aux prochains voyages...
Nous cloturons ainsi le blog par ce dernier post.

En ce qui concerne le pari sur lequel de nos vélos à le mieux résister : le résultat est évident Marc avec son cadre cassé, perd de beaucoup .



                                                            Vers la Higuera.

                                                      Chita, la singe hurleuse.

                                                      Découverte a cheval.
                                                     Le refuge a Samaipata.
                                                          Ville la Guardia.
                                                     A santa Cruz, Bolivie.
                                              Retour de Montréal  a Québec.

                                         Au chalet au lac mégantic retour aux sources.

                                                             Vue de l'automne...

histoire sur la bolivie

                                          La derniére du voyage...















aux prochaines aventures

Ultime étape




  Notre séjour à Uyuni aura été de courte durée, trop de touristes au mètre carré et une ville avec peu d'attrait si ce n'est son cimetière de trains. Par contre, nous ne partirons pas sans profiter d'un petit dejeuné "All you can eat" au grand plaisir de Marc qui fait regretter au  proprio de proposer cette formule à des cyclistes ( je l'avoue, je me suis bien défendue aussi, il faut dire que c'était un vrai petit dej américain, c'est rare, à bas les œufs frits sur du riz). Allez hop! Direction Potosi... Nous attendant à rien niveau route, nous serons surpris par celle ci et cette fois nous ne parlons pas de dénivelé mais de géologie... Tous d'abord, retour à la douceur de l'asphalte neuve (après tant de kilometres de piste, une jouissance) puis la rareté des véhicules, une route quasi pour nous tous seuls :joie. Une des plus belle route de la Bolivie à mon goût, avec des changements de paysages tous les 20 kilomètres environs, des formations géologiques aux couleurs et aux formes diverses, qui n'ont rien à envier à l’Utah des Etats Unis, des plaines, des cours d'eau et partout les nouveaux amis de Marc: les lamas avec leurs colliers et boucles d'oreilles...sexy! Souvent, nous avons tendance à réduire la Bolivie à l'altiplano mais il y a vraiment un autre monde sortie de celui-ci... un début de diversité culinaires avec le retour des fruits et légumes, retour aussi de la couleur verte dans le paysage, un métissage des gens et des cultures... D'ailleurs nous essuierons maintes festoyades religieuses et autres festivals dans les villes et les villages. Ici, tout est pretexte à la fête, tout les saints y passent et si il en manque, on en invente. Il y a toujours l'orchestre de l'école locale, les costumes traditionnels, la danse, les processions et bien évidamment l'alcool, qui coule à flot... et nous voyons un visage heureux et vivant de la Bolivie.
Potosi fut jadis une des villes les plus riches et peuplées du monde grâce à sa mine d'argent. Quand le filon qui semblait inépuisable s'est tari, la ville a sombrée et n'est plus aujourd'hui que l'ombre de ce qu'elle fut. Seuls témoins de sa gloire passée les belles églises et bâtiments coloniaux que l'on tente de conserver. Elle est aussi, pour une ville de cette taille, la plus haute au monde, à tout près de 4000m d'altitude. Nous y resterons un peu plus que prévu, le temps que j'arrose la salle de bain de l'hôtel de tous ce qui peut sortir du corps... Ouep! Je sais, c'est déguelasse... Une fois remise sur pied, nous mettons deux jours pour rejoindre Sucre, réputée pour  être la plus belle ville de la Bolivie. Nous ne les avons pas toutes vu pour le confirmer mais c'est éffectivement une belle ville, avec ses bâtiments blancs aux toîts du tuiles ocres, ses grands parcs et ses places remplit d'étudiants habillés à la dernière mode... On pourrait aisément se croire dans une ville du sud de l'europe. Sur les quelques jours que nous y passerons, nous en profiterons pour peser Marc qui montre des signes clairs d'amaigrissement. Verdict: 10 kilos en moins par rapport à sa dernière pesée, en Colombie, où il faisait 82 kilos. Faut dire qu'en cambrousse les bons petits plats manquent et le riz et le poulet,  ça écœure à force. Nous profitons d'être à Sucre pour se refaire des forces à coup de restaurant chinois, de farniente totale, restaurant international, cuisine de Noémie  rempli de légumes accompagnée de bon vin rouge bolivien (vraiment pas mal du tout) et de gâteries au chocolat pour couronner le tout... C'est le ventre bien plein et les jambes démeangeantes  que nous quittons Sucre en direction de Vallegrande pour 6 jours de route dont 3 sur les traces du Che... Petite anecdote, nous trouvons à Tarabuco, à notre auberge, une affiche publicitaire peinte par l'oncle du proprio pour une exposition de ses oeuvres à... Béthune en France! Là où j'ai grandi... Belle coïncidence. Là bas, nous y fêterons nos 30 000 kilomètres avec une bouteille de Del valle (un cidre argentin). C'est pas du champagne mais le bouchon fait "pop" quand même.
La route asphaltée se termine et ne reviendra qu'après Vallegrande. Le paysage est ésolé mais de toute beauté, seul le minuscule trait de la piste sur les montagnes à perte de vue atteste d'une possible présence humaine. Nouvelle résolution : Ne plus jamais croire un bolivien qui dit c'est " pura baja" (que de la descente). C'est IMPOSSIBLE! Ainsi pendant deux jours, nous jouerons aux yoyos entre les montagnes avec des degrés de pente parfois intenses. On se croirait même de retour au Pérou avec une montée de 2000m. Seulement, au lieu se faire sur 50 voir 60 kilometres comme à l'accoutumé, cette grimpette se fera sur seulement 30km. Et ca, ça fait mal! Le tout, sous un soleil de plomb, nous avons eu beau partir tôt, à 8h le soleil nous fait déja suer à grosses gouttes... enfin plus Marc quand même. Nous sommes aussi acompagnés de nuée de moustiques, moucherons, taons bref tout ce qui vole et veut votre sang (heureusement que les vampires ne sortent que la nuit car je suis sur qu'ils se seraient mis de la partie eux aussi). Une journée épique qui restera dans nos mémoires où dès le matin, nous rationnons la nouriture faute de pouvoir se ravitailler... Et l'eau? C'est sûr, on en avez pas assez. Une chance peu apres cette constatation nous croisons un village, euh plutôt, quelques habitations le long du chemin où une dame remplit la cruche de Marc. Le pauvre, il va devoir se taper la côte avec un extra de 10 kilos d'une belle eau brune que nous prenons soin de traiter... Voilà, parés, nous débutons cette ascention interminable, nous qui pensons qu'elle ne pouvait pas être aussi à pentu tous du long, elle qui nous fait croire que le sommet est proche et qui au virage suivant continue... La coquine qui nous fait finalement atterrir à la Pukara où nous finissons vidés, usés. Pas le temps de courir se renseigner sur le Che qui fait figure touristique dans les parages, en cyclistes vannés nous en avons cure. Une bonne bière bien froide, un bon repas et une nuit de sommeil nous retape pour engager la journée vers Vallegrande: la ville en laquelle j'avais tant d'espoirs (wi- fi, restaurants différents, diversité...). Beaucoup trop d'attentes, comme la "pura baja" qu'on nous annonce toujours mais qui ne sera que montées descentes... Ah Vallegrande, ville qui aura le seul mérite de nous avoir vraiment reposé car rien à faire et dont la seule mention valable est d'avoir receuilli sous son aérodrome la dépouille de Che Guevara et d'avoir un musée sur son passage fatidique en Bolivie (qui en passant n'ouvre qu'à 18h???). Avide de vie, de variétés, d'attraits touristiques, nous descendons (vraiment cette fois) vers Samaipata qui a plus à offrir à des cyclotouriste en mal de bonne bouffe, d'activités et d'un urgent besoin de trouver de quoi à lire... car il reste plus d'une semaine avant le vol du retour.
                                                              Uyuni,cimetiére de trains.
                                                              Route vers Potosi.
                                                            Les amis llamas décorés.


                                                                   Proche de Potosi.


Potosi vue de l'hostel. 
Sucre vue de des hauteurs.
Route du che

Tarabuco, festoyade des 30000 kilométres.
        
En avant vers la Higuera.
    
Éboulement sur la route vers Pukara.
   
Désert avant la côte ^pour la Higuera.

Chita, au refuge de Samaipata.
Coati.
         
            Épouilement de Chita au refuge de Samaipata.